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Le message du chef de JP Morgan à l'Europe : « Vous êtes en train de perdre ». L'Europe est passée de 90 % du PIB américain à 65 % en 10 ou 15 ans

finance.yahoo.com

JP Morgan chief’s message to Europe: ‘You’re losing’

6 comments
  • Mon message au chef de JP Morgan : Le PIB n'est pas une mesure de bien être, comment vont les américains en ce moment ? Ça va le pouvoir d'achat, il baisse bien ? La dévaluation du dollar ne leur fait pas trop mal ça va ?

    Si gagner, c’est avoir trois boulots et un gofundme pour ne pas être à la rue après une carie, félicitations, we have a winner !

  • Je suis très curieux de voir ce qui va advenir à leur PIB à force d'expulser et de balancer la populace dans des camps de concentration.

  • Traduction assurée par DeepL, L'IA qui vu des choses...

    Le message du directeur de JP Morgan à l'Europe : « Vous êtes en train de perdre ».

    L'Europe est en train de « perdre » la lutte pour la suprématie économique face à ses principaux rivaux, la Chine et les États-Unis, et doit faire face à une pénurie d'entreprises compétitives à l'échelle mondiale, a averti le patron de JP Morgan.

    Jamie Dimon, directeur général de la plus grande banque du monde, a averti les dirigeants européens que le bloc commercial avait perdu son avantage par rapport à l'Amérique.

    « Vous êtes en train de perdre », a-t-il déclaré lors d'un événement organisé par le ministère irlandais des affaires étrangères. "L'Europe est passée de 90 % du PIB américain à 65 % en 10 ou 15 ans. Ce n'est pas bon signe.

    "Nous disposons d'un marché énorme et fort, nos entreprises sont grandes et prospères, elles ont une envergure mondiale. C'est le cas, mais de moins en moins".

    M. Dimon est l'un des banquiers les plus influents au monde. Il a dirigé JP Morgan pendant près de vingt ans, depuis qu'il en a pris la direction en 2006.

    Le patron de JP Morgan a exprimé à plusieurs reprises ses inquiétudes quant à l'état de l'économie européenne, tout en appelant l'UE à stimuler sa croissance économique.

    En avril, M. Dimon a déclaré au Financial Times que l'Europe devait « faire plus » pour rester compétitive. "Le PIB par personne est passé d'environ 70 % de celui des États-Unis à 50 %. Ce n'est pas viable", a-t-il déclaré.

    "Je pense que l'Europe a déjà reconnu qu'elle devait modifier ses propres règles, réglementations et lignes directrices si elle voulait croître plus rapidement.

    Ces commentaires interviennent alors que les dirigeants européens cherchent à relancer l'économie de l'Union après plus d'une décennie de croissance décevante depuis le krach financier de 2008.

    Dans un rapport de 400 pages publié l'année dernière, Mario Draghi, l'ancien président de la Banque centrale européenne, a mis en garde contre l'écart grandissant entre la taille et la force des économies européennes et américaines.

    En réponse, le rapport de M. Draghi a appelé à un investissement supplémentaire de 750 milliards d'euros (646 milliards de livres sterling) à 800 milliards d'euros dans l'économie de l'UE chaque année afin d'aider à garantir la compétitivité future de l'Union.

    Le rapport avertit que l'UE est confrontée à un « défi existentiel » en raison de la faiblesse de son économie, qu'il impute à la lenteur du développement de son industrie technologique.

    Le rapport Draghi ajoute que la perte brutale de l'approvisionnement en gaz bon marché de la Russie en raison de la guerre en Ukraine ne fait qu'aggraver la situation de l'UE.

    Le directeur de JP Morgan a également critiqué ouvertement le Brexit, avertissant notamment que la sortie du Royaume-Uni de l'UE pourrait entraîner le déplacement des emplois de la City vers des centres financiers européens tels que Paris, Francfort et Amsterdam.

    Dans sa lettre annuelle aux investisseurs en 2021, M. Dimon a déclaré : « À court terme (c'est-à-dire dans les prochaines années), [le Brexit] ne peut en aucun cas être positif pour le PIB du Royaume-Uni. »

    Un porte-parole de JP Morgan a refusé de commenter la remarque de M. Dimon.

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