Depuis, la santé mentale des jeunes s'est aggravée, au point que les idées suicidaires des 18-24 ans sont passées de 21% avant le Covid à 29% en 2023.
Le fait que ce chiffre est si haut est quand même très inquiétant. Dommage qu'il n'y a pas une explication du pourquoi dans l'article, mais les causes sont probablement multiples.
Pour expliquer leurs angoisses, les étudiants interrogés évoquent les difficultés économiques, les études de plus en plus sélectives et stressantes ou encore le chômage. Certains facteurs sociétaux jouent également sur le moral des jeunes. Presque tous citent le contexte géopolitique avec les conflits internationaux ainsi que le dérèglement climatique, qui rend leur futur toujours plus incertain.
Déjà à mon époque c'était pas fameux et le niveau de dooming était élevé. Et pourtant:
on prenait doucement conscience des enjeux climatiques. Et comme ca commençait seulement à entrer dans le débat public on avait l'espoir qu'il y ait une prise de conscience collective et politique.
on avait pas une guerre à nos portes, et un gouvernement qui soutien si ouvertement des criminels de guerre
on ne connaissait que la droite au pouvoir et l'extrême-droite n'était pas encore dans les favoris malgré leur montée progressive. On savait que ça allait être au tour de la gauche un moment ou l'autre (même si au final on s'est fait arnaqué)
le chômage était déjà élevé et on se faisait exploiter en job d'été, mais les envies "classiques" semblaient atteignables avec nos smic de campagne (les moyens d'acheter un logement et fonder une famille)
CNEWS n'existait pas
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Bref même dans la merde on croyait en un meilleur avenir possible. Tout a empiré, sur tous les sujets. On leur a volé l'espoir à ces gamins.
Grand respect à eux quand on voit à quel point les plus jeunes trouvent tout de même la force de s'engager politiquement et dans les milieux associatifs.
Je sais que c'est de l'anecdotique et que ça n'a pas grande valeur, mais honnêtement dans mon entourage ça se voit et ça fait peur... Je suis à la fac et je connais plusieurs ami.e.s qui ont fait un séjour en hôpital psy. Et ça n'a pas l'air d'aller en s'arrangeant.